Ô Leila ! Le temps frileux a gonflé sa voile Les hirondelles ont quitté les vielles tours Des nids ne s’échappent plus les chansons d’amour L’araignée sur les branches a tissé sa toile.
Les hirondelles ont quitté les vielles tours La Meuse se meut sous le brouillard qui la voile L’araignée sur les branches a tissé sa toile . Les pâtres mêlent leurs Angélus aux adieux du jour
La Meuse se meut sous le brouillard qui la voile Derrière les Alpes le soleil traîne son morne tour Les pâtres mêlent leurs Angélus aux adieux du jour La Loire, au loin, se perd flottante toile
Derrière les Alpes le soleil traîne son morne tour. Ô Leila ! La nuit allume sa première étoile La Loire, au loin, se perd flottante toile Les sonates d’automne pleurent nos fleurs d’amour