Pour tes mains,j'ai cueilli ce bouquet d'églantin Que perla finement le matin de ses pleurs La source aux clairs filets,tinta l'air argentin Et le vert colibri valsa parmi les fleurs
Un soir t'en souvient-il,auprès de cette mare Où les penchants roseaux baignaient leur verte face Je frôlai pour tes traits un chant sur ma Cithare, Éros vint en refrain éveiller l'onde lasse
Et tu me disais Naïm,m'aimeras-tu toujours ? Et tes yeux de saphir fleurirent en fins charmes ô Hayette la Mort a fauché nos amours! Tu volas vers les cieux me laissant clous et larmes