O Verdi je traverse le Pont Graremien Dans ma main verdissent mille sonatines Les grenadiers Mérouanéens dans leur fine mousseline Pavanent un air Andalou aux reflets siciliens
O Leila l’Ampsaga, vieux harpiste vénitien Roule vers ma rive un air de Constantine Jardin de ma jouvence où le jet en gerbe fine Psalmodie mon chant en couplets italiens
Concerto de blanches colombes sur le rose balcon Harmonisant une missive en doux Canon* Coulant en chœurs sous la touche automnale
O Leila le pont sur "Oued Eddib" tend ses cordes vers toi Et Paganini effleurant de son archet l’onde en émoi Jette à nu notre cœur au Vénitien Carnaval