Et le vent furieux des Tropiques Nous chassa loin de notre demeure Adieu les cieux aux gerbes féeriques, Où l'amour croît et ploie,grande fleur.
Nous voilà séparés sans qu'on le veuille Le Destin nous a t'-il proscrits éxilés? Aucun oiseau sous la verte feuille Ne rendit ses lais en doux filets
Hier seulement je te sentis plus prés de moi, J'entendis frémir les fibres de nos amours Je respirai ton souffle,je buvai ta voix, Ta tendresse couvait le nid de nos jours.
Maintenant le froid silence ronge notre Contrée Les derniers échos se meurent dans la profonde nuit Adieu long et vieux pont où je t'avais rencontrée Seul ton souvenir,en blanc Séraphin me suit..