O temps oublieur j’ai nostalgie de Leila au noir cil Amour de ma jouvence, frêle fleur de cerise Valsant lentement au gré des légères brises Baignant mon âme de son suc subtil
Sur les pentes mon Luth lui chante un vaudeville Où l’amour blessé étreint le cœur et le grise Tel un harmonieux rêve qui s’envole et se brise Sous la clameur matinale éveillant la ville
O ruelles de la Casbah où neigeait son pas léger Quand au soir l’encensoir exhale l’arôme d’oranger Et le troupeau des trains bêle à Bab El Kantara
Miroitant l’écarlate robe ,les tourterelles de Constantine L’aile couvant tendrement leurs belles mandolines Sur un air Andalou roucoulent « Koum Tara »