J’ai bien voulu ô Muse écrire un Sonnet Je pensais au premier vers du premier Quatrain Qui revient, belle mélodie sur la lèvre du refrain Et tombe en fine ligne pour fermer le couplet
Et je restais pensif le vers aux aguets Attendant un frôlement d’ailes sur le Clavecin Un parfum de Muse venant du divin ravin M’apportant en souffle le son des deux Tercets
Et voici que je dévale d’un pas léger et mélodieux Récolter leur riche butin si doux, si mielleux Dont le pollen poétique hante encor ma plume
Voulant vivre et mourir au fil de la note Finale Qui bourdonne en ta valse O Muse Vespérale Et quitte ton aile frêle et belle plume !