Voici venir le printemps Et voici fleurir Albertine Giroflée que j'aime longtemps Et qui m'oublie même en ligne
De son adresse je n'ai aucune note De son mobile point de murmure De son fixe rien qui flotte De son cœur éphémère désir
Et je l'aime sans savoir pourquoi Et d'amour aucun penchant d'elle Et je rêve d'écouter sa tendre voix Quand sur mon toit chante l'hirondelle
Le long des chemins où valse la bergeronnette Fuyant les mornes corridors des Cybers Sur mon Luth je lui compose une opérette Où le vert rivage s'énamoure de la bleue mer