Vos
poèmes

Le doyen des veilleurs, c'était un vétéran, souvent démoral
Il s'assoyait devant l'immeuble d'en face, sur son fauteu
En hiver surtout, je l'évoque assis derrière son brasero
Ca peut qu'il songe aux moments qui ont fait de lui un héro
Or il méditait ses bravoures face à l'ennemi colonialiste
Quelles lacunes entre l’honneur révolu et l’actuelle servili
L’honneur était un hommage rendu à dieu après les batailles
Et est un auguste pavillon qui refoule les canailles

Un soir, le vrai militant eut regardé sa loge, il porta son
Brodequin, et il est parti à son travail, tenant sa matraque
Le lendemain matin, à l’aurore, il a rendu l’âme avec flamme
Figé sur son fauteuil, brasero ardent, du pain avec entame
Pour le fils aîné, l’uniforme symbolisait la lutte, brasero
Et le pain figurait la provision du soldat et d’hobereau

Ambitieux, il songeait à actualiser les notions de civisme
A réengager les principes vitaux en ressuscitant le spiritua
Aussi, interrompre la rotation de sa classe sociale perpétue
Mais concrètement, sa loge a été stipulée par une contractue
Et s’il voulait continuer d’y vivre, il devrait remplacer so
Intransigeant, le matin étudiant en droit, l’après midi ne d
La nuit : tantôt veilleur, tantôt il révisait ses cours
A peine eu son diplôme universitaire, il passait tous les co
Qui ne lui en avait attiré que des évincements
Hélas, le copinage et le patronage usurpent des couronnement
Tandis que l’intègre compétence se consume
Bref, les vertus s’apprêtent pour atteindre leur hommage pos

Dans l’autre côté quelqu’un passait à rebours du juriste gar
C’était l’homosexuel, son père était un forban terrien
Il n’a jamais bougé son petit doigt pour le bien de la patri
Pourtant elle lui tendait les bras avec tant de cajolerie
A la veille de sa mort, il a inculqué à son fils un seul pro
“Avoir accès à tous les excès “, dès lors, le fils a cédé
A toute instigation pécuniaire, notamment charnelle
Il s’ensuivait qu’il alléchait les jeunes en disette matérie

Sa prospérité était due à son accord informel avec la vie
Auquel, l’intéressé permutait son honneur contre l’aisance à
Chaque jour l’homosexuel alimentait sa dépouille à satiété
Tout en induisant des jeunes hommes à l’absurdité
Parmi eux, le benjamin du juriste-veilleur, un informateur
Lui Transmettra la nouvelle qui aboutit à une cascade de sue
Furieux, le juriste-veilleur gronda son frère avec remontran
D’un ton plein d’assurance, le cadet lui a répondu en cadenc
“Et toi, tu as consacré toute ta vie à l’étude et aux besogn
J’aimerais vraiment savoir combien tu gagnes ?
Y’a-il un lien de prés où de loin, entre tes études et ton t
Où bien tu es satisfait de ton ouvrage d’épouvantail ?“
Quoi qu’il fût locuteur, Le juriste-veilleur demeura silenci
Mais il a senti que son frère a mis le cap vers un trajet pe

Les nuits se succédaient, le juriste-veilleur avait perdu
Ses zèles graduellement, par la suite, il avait l’esprit tor
Une voix murmura dans son oreille gauche : « fais comme l’au
Escroquer, abuser de la confiance d’autrui », soudain, son c
Tempérament se manifesta contre la vie, contre la façonneuse
Qui, cherchait à extirper l’honneur et la virilité révérenci
De crainte de désobéir aux serments attribuer à son père, su