A cette heure, Tu dois être dans les bras de Morphée. Moi, je suis bien réveillé, Je pense à toi. Je nous imagine, Ensemble, Main dans la main, Sur un chemin de forêt, Goûtant, Chaque frémissement de feuilles, Chaque caresse de la brise sur nos joues. Je m’émerveille De chaque mot de toi, De chaque sourire, De chaque étincelle qui illumine tes yeux, De chaque coloration de tes joues De chaque expression de ton visage. Je me prends alors à croire, Que le temps Puisse se donner du repos quelque temps Que les secondes, enfin, Arrêtent de s’égrener Que la vie Puisse se vivre, Sans s'écouler ; Qu'au jaillissement de notre amour, Nous nous abandonnions Pour l'éternité