Il se fut un jour, un instant, un moment Où le monde cessa soudain de tourner. Tout s’effondra dans la pénombre du temps Laissant ainsi l’ombre même d’un synapse s’envoler. Je ne fut alors plus qu’une graine fragile…
Il se fut le plaisir musicologique D’une douce sensation profonde endormie. Tout ranimera l’espérance magique Réveillant en finesse les pures mélodies. Je fus à nouveau une douce fleur agile…
Désormais il fait beau en ma demeure. Le temps de pauser et proser l’instant présent Est revenu loin de toutes les possibles peurs, Côte à côte avec les contraintes évidentes. Je suis désormais une femme comblée de jeunesse.