Tu as le sourire d’un matin sur un champ de rosée, Des yeux qui caressent Comme la douceur de la brise au mois de mai Avec sous ta peau cette chaleur d'oiseau dont le coeur palp Tu es charpente, terre et île ; tu es tout ensoleillé d’exis La bouche fraîche comme une herbe Le corps mûri par les jours de la vie. Je te prendrai, marcheur de mes nuits, dans le filet de mon À bout de forces et à force de cris Pour te faire aimer la vie Et t'aimer follement, racines, écorce et feuilles. Tu fais lever l’aube entre mes bras Et tu changes la couleur de nos saisons De jour en jour à travers minutes et heures. Dans l’impatiente espérance, je finirai bien par te rencontr Et contre tout ce qui me rend absente et douloureuse Dans le mince regard qui me reste au fond du froid et de l’a J'affirme ô mon amant, que tu existes Et que nous n'irons plus dormir Chacun à des lieues de distance dans nos rêves tempêtes. Nous nous retrouverons dans la soif de nos lèvres. J'irai te chercher pour vivre un instant d’indécence Irisé de larmes d'étincelles. Etanches le feu de mes soifs Libères moi dans tes mains et glissent des giboulées d’étoil Sous mes paupières closes. Parsème moi d’une constellation de gouttes de pluie cueillie Juste pour que je revienne fière Me lovant le long de ton corps Nouvelle née de l'amour juste au creux de ton cou. L'éclair du plaisir s'épanouit dans ma chair J'ai le coeur qui bat martelant le tempo Sous les sabots de mille chevaux J'ai le coeur comme la flamme d'une bougie Qui vacille et tremble sous le souffle de plume de tes baise Toi tu as la tête dans mon cou Le visage lumineux Le regard tourné vers mes sources cachées Et mille chants d'insectes dans tes veines Et mille pluies de pétales dans tes caresses. Je fais de ma vie un plongeon Je vis de rage bleue Concassant le désespoir, la tristesse et l’oubli de toi. Tu es l’amant, l’unique… Une flèche à ma ceinture Une danse ronde aux quatre coins de l'horizon La réconciliation après la bataille L’écheveau de mon espoir Le murmure des jours à mes oreilles L’eau bleue du miroir où mes larmes se noient La chance ouverte sur demain. Ouvre-moi tes bras que j'entre au port Et mon corps d'amoureuse viendra rouler sur les beaux galet Allume pour moi le phare du désir Nous nous reposerons dans la lumière de toutes les mers. Et dans l’ordre universel Assise quelque part dans l’ombre de ton cœur Je créerai le désordre