Immunisée contre le monde chaotique extérieur Je me retrouve seule. Affrontée a mon profond intérieur Je m'y perd,entre les rues étiquetées 'ma vie antérieure' Je creuse,la trouve ensevelie sous la tombe de mon géniteur
Partir ,le seul mot que j'ose encore prononcer Je réponds par un départ pour pouvoir commencer C'est la mort du précieux qui vient de m'annoncer Que mieux vaut renoncer tôt que tard s'offenser
En l'absence de l'essence de ma naissance Je m'éteins,en pénurie,telle une substance Soufflé par le vent pénible de la distance Mon 'moi' se réduit ,a petit feu,en décadence
Dans le désert,j'avance enveloppé de foi Je perçois un oasis,alors je presse le pas Sans me retourner,tellement je crois En ce mirage,que représente Feu Papa.