Quelques vestiges imberbes, au fil de vos envies Comme si je sinuais sur votre peau suivant les dorsales, régulières et fascinantes empruntant des voies sans indication, assommé par l'impatience de m'arrêter un instant, admirant l’écrêtement de votre corps, si bien que calcin je navigue au gré de tous ces pores méfiants intrigué par une douceur commune, qu'une vague vient chasser d'un frisson, sans froideur. A fleur de pic, j'imagine déjà parcourir ces côtes sans ambiguïté, elles s'irriguent au gré de vos tremblements
Un séisme, sommeille. Battements jolis tendres.
Quelques une des lianes que l'on trouve entre vos monts sont drapées d'une coutume ou d'une rencontre entre des êtres si minuscules que l'on ne peut les nommer. Et je songe à continuer cette traversée du désert Où les sables grésillent au bout de mon index happés par aimantation statique, et désormais le chemin arboré ressemble à une caresse et j'arrive trop tard pour retrouver ces nuées de songes qui me grattent parfois le lobe.