Bébé, pourquoi ne pourrais-je pas voir derrière tes yeux ? Mon amour m’aveugle-t-il à ce point, Que je me vois privé du bonheur de te connaître mieux, D’aiguiser tes désirs pour les rendre plus tranchants ?
Je cherche une route alors que tu ne me montres qu’un chemin En te cachant dans de fantomatiques et orageuses nuits.
Je cours, regarde partout, je m’essouffle, je deviens fou...
Ne prêterais-je donc jamais attention à tes signes ?
Mais je ne pourrais pas lire dans ton cœur Si je ne mets pas la main sur ma propre âme, Elle est partie dans la forêt de l’oubli et de la peur C’est pour cela qu’il faut que je la crame.
Pour moi la violence est une forme de défense. Toi tu te caches dans les hauteurs d’un vieux platane, Sa végétation est luxuriante et tu te remplie bien la panse. Mais si ça continue comme cela je finirai seul avec ma pipe
Car si l’on détruit les barrières d’un château, Il n’y a plus de château. Sans raison de se battre, Autant devenir pâtre.
Prenez gare au bourreau du désespoir qui sous le masque de M Vous offre une vaste terre plane. Mais vous ne réfléchissez pas, il vous a volé votre choix. Surtout ne cédait pas.
Moi bébé , Entre te perdre ou te voir changée, Je préfère monter vers mes neiges embrumées Pour me retrouver aux prises avec ma propre existence.
Mais ne t’en fais pas. Je fais tout ça pour toi et moi. Pour que quand l’on se regarde, On n’ait pas l’impression d’être devant un miroir.