Loin des hommes loin du monde, Seul dans les ténèbres, je me promène. Enfin ! Je comprends… Je n’ai plus de haine. Mes songes, à la manière d’ondes, Traversent le fleuve de ma mélancolie.
Toutes ces années passées à t’aimer N’ont fait que renforcer, Cet amour dont tu te ris…
Je ne t’aime plus mon ange, Tu étais ma mie, Ma seule raison de vie. Souvenirs et solitude se mélangent.
Dorénavant tu me fuis, Dans tes bras je me réfugie, Ce n’est qu’une trêve, Et si tout n’était que rêve ?
Les larmes, le long de mon visage, S’écoulent lentement. Par cette blessure qui fait rage, S’enfuit tout le sang Qui d’amour faisait battre mon cœur.
Tristesse infinie auras-tu donc de moi raison ? Mon crime fut de t’aimer avec passion, Ma peine est là, voilà que je meurs !
Ecrasé sous tant de peine je me noie, J’aperçois enfin un monde sans toi, Je ne mérite que trop cette trêve, Et si tout n’était que rêve ?