Les vers glissent dans mon esprit Je n'ai nulle prise sur eux, tout leur sens m'échappe J'aurais aimé t'écrire un peu de poésie Je ne peux que prier, comme une enfant qu'on frappe
Je songe à ce doux soir, où tous deux dans le noir Lentement nous dansions perdus dans notre amour Les notes virevoltaient, voltigeaient tout autour De nos corps enlacés mirrés dans les éclairs Seuls tes doux yeux brillaient, ils étaient mes chandelles Jamais auparavant la vie ne fut si belle Cet instant éphémère a donné à ma vie Le sens que je cherchais chaque soir dans mon lit
Les paroles doucement se sont évaporées Peu à peu étouffées par le son du silence Je t'ai juste enlacé pour savourer cette danse Tes yeux se sont éteints et tu m'as éloignée
Ton souffle dans mon cou était ton mot d'adieu Et mes tendres chandelles des larmes dans tes yeux J'ai souri d'amertume en regardant ton corps Car en toute ignorance j'ai savouré ta mort.