Dans l'oubli Du petit matin gris Même heure, même place Il l'aperçoit à tavers la glace Comme un rêve qui passe Qui passe Dans la fumée d'un estaminet Et l'odeur du café.
Juste à côté Un vieil air de saxo Vient le réveiller Et le voilà plongé Dans le crissement des trains Qui s'en vont crescendo Un par un Les pas chassés des voyageurs L'écho des haut-parleurs.
Combien de temps encore Simplement pour La voir entrer Combien de temps encore A L'espérer A L'espérer Sans cesser de rêver.