La santé atteint ses limites La maladie en profite Pour aggraver les dégâts. Faisant du corps son gîte, Le détruit et l’irrite, Combien de plaies elle prévoit.
Le mal, qui, dans le corps, progresse, Propage ses racines et prospère. Il change de place en vitesse Et laboure à tort et à travers. Durant la nuit, il t’oppresse Et il te fait voir toutes les misères.
Le mal s’enfonce et lacère, Il est le pire des tourments. Même son nom est amer, Il est réputé pour ses inconvénients. Il te fera courir les artères, Le corps peine d’exténuation.
Le remède du mal est la médication ; A cet effet, nombreuses sont nos quêtes. Nous avons juré d’arrêter sa progression A l’unanimité pour sa conquête. Sachant que son rôle est déterminant, L’heure est proche pour sa défaite.
Si cela s’avère inefficace, il est sauvé ; Nous allons chercher d’autres artifices. Nous le prendrons en aparté Et adviennent ses vilains caprices. Nous le châtierons à volonté, C’est là notre vengeance consolatrice.
Parfois, on le voit se dérober, Rampant, tel un court d’eau. Sournoisement, il décide de dévier Pour détruire ce qui reste à nouveau. Lui, cet habitué d’horribles faits, Considérant le mal, un plaisir qu’il faut.
Le mal a été bien franc Puisqu’il a détruit le corps. Il n’a épargné ni cœur ni poumons, Laissant derrière un triste sort. Vous l’avez deviné, par son émargement, Il vient de signer pour la mort !