Rares ceux qui ont du respect Pour l’environnement qui nous entoure Ils n’accordent aucun intérêt Et semblent non concernés pour toujours On y jette toutes sortes de déchets En les répandant tout autour *** Nul endroit n’est épargné Par leurs mains, mes frères ! Ni les monts, ni les forêts Ni les plaines ni les rivières Ni les vastes étendues désertées Et ni même notre unique mer ! *** Chaque coin est un amas d’ordures De tous cotés, une fumée se dégage Que reste-t-il dans cette belle nature Que l’homme a détruit au passage ? En saison de grande température Les incendies causent des ravages *** Les conduits des égouts Le déversent dans les rus Que reste-t-il de tout, Même les poissons ont disparu ? Quant aux galets et aux cailloux Ils sont tous dilapidés en sus ! *** La pêche qu’on adorait avant Etait notre loisir et notre gagne-pain Que reste-t-il à présent… ? Rien ne mord à l’hameçon en vain Si tu es récalcitrant, incompétent Des pièges espère à présent quelque bien ?
*** Les arbres sous lesquels on relaxait Sont livrés aux flammes volontairement La verdure que l’on admirait A disparu, de nos jours, complètement Le malheur que l’on négligeait Finit par nous cerner vraiment *** Nous nettoyons la crasse de l’intérieur des maisons Pour la jeter devant la porte pêle-mêle De nos repas préparés quotidiennement Combien d’assiettes sont jetées a la poubelle ? Nous avons sur pollué l’environnement Hommes, femmes, enfants et demoiselles *** Trop de détritus aux environs Les ordures y ont trouvé place La propreté se fait rare à présent Elle se limite à notre petit espace Elle a disparu du quotidien des gens Là où dominent les habitués de la crasse *** J’aime les rafales du vent Qui dévoile tout sur son passage