Les préoccupations sont nombreuses J’en ai sélectionné bon nombre J’ai choisi les plus sérieuses Pour en parler sans encombres Elles surgissent d’une façon mystérieuse, Bien que j’ignore jusqu’à leur ombre, Et me pénètrent d’une allure curieuse.
La première faiblesse de l’homme est la crainte Elle est la cause de toute visée ratée Même si ta volonté d’une ferveur empreinte Voulant à tout prix atteindre le but tracé, À la fin tu découvres des intentions restreintes La pratique est difficile, la théorie semble aisée.
C’est l’erreur qui semble aisée, Combien en sont arnaqués, En dépit de leur malice Aucun homme n’a échappé Sauf Dieu bien aimé Et ceux qui refusent le service.
Le travail est un passe-temps Dès qu’on est dedans Les instants fuient à vive allure On oublie les tracas souvent C’est la santé soi-disant Même si la paresse ne provoque la mort sûre.
Le fâcheux viatique est la fainéantise Comme une ombre elle nous méprise A chaque fois qu’on entame un projet A l’image d’une marchandise Qui ne se commercialise Elle finit toujours comme déchet.
Le bon sens est une vertu magnifique Que tous les peuples revendiquent. Elle se fait rare de nos jours. Combien de solutions véridiques Aucun ne les communique Pourtant on les attend depuis toujours.
La jalousie est un vilain sentiment De ses excès, on doit être prudent Par ce qu’elle cause des ravages. Elle transforme les vivants en mourants Elle aveugle les voyants La raison des hommes fait naufrage
Le pardon est un cadeau précieux De cette vertu, qui de nous n’en veut Par les temps qui courent ? Ils dénouent des cas litigieux, Assure un monde merveilleux Et la vie ne sera qu’amour
Le plus beau jour est celui que nous vivons Hélas, il ne dure pas longtemps S’il pouvait, au moins, s’allonger d’avantage