Tu es malade, tu transpires Ton corps frémit, tu soupires Sur tes joues blêmies Une chaude larme dégouline Tu es malade, tu gémis en silence Le mal Dans tes entrailles Enfonce Le poison de ses lances Le médicament que tu absorbes Combat la douleur atroce Ton coeur sans répit bat Bravant âprement La souffrance Tu brandis tes mots Tu secoues tes vers Tu ameutes tes poèmes Et le mal qui te mine Peu à peu s'amenuise Peu à peu s'évanouit Ta joue flétrie s'épanouit Ta souffrance s'en va Ta douleur s'envole Sur ta face La santé rayonne Sur tes lèvres souriantes Beau lumineux Le poème bourgeonne