Un matin ou peut-être un soir Le poète décida de s’en aller Ses mots tirés du capharnaüm de la mémoire S’alignent défilé silencieux Ses vers taciturnes se rangent Sur la rive du dernier poème La pluie, une pluie de lumière escorta ses derniers pas Le sourire ne s’est jamais éteint sur sa face Il s’en alla sans regret Du monde où les vers rognent le poème