Je me souviens d'avoir rencontré Bernard Magné Très récemment lors d'un colloque A Rabat, sur Perec, au Maroc Je garde encore au coeur Comme à la mémoire Une douloureuse petite plaie Qui suinte sans cesse : amertume Je me souviens Un vieil homme à la tête enneigée Forçant un ami inconnu de feu Perec au silence Lancinante est encore la petite plaie Qui ne cesse de suinter Comment un fervent chercheur Un grand perecquien ose-t-il museler Une voix naissante Adressée à notre ami à tous, L’inoubliable, l'adorable homme Qui dort maintenant pour de bon?