Pourquoi dédaignes- tu mes toits ? D’où vinrent souvent mes joies Mes hymnes, mes soupirs D’où mes pigeons se ¨vêtirent D’un jour vernal embrasé D’une rêverie. d’une volupté épuisée
L’automne ; envieux, n’est qu’un mois !! Herbacé, herbacé .Oui, n’est ce pas Certes irritable ‘ j’avoue ‘ mais je l’aime. Si généreux, gracieux, vieillard même _O. automne, sème à jamais Cette fable que mon cœur a semée Aide – moi, offre- moi une fleur, ou une ode Que ton orage, ma prière fécondent Un amour, autour d’une fontaine, d’une plaie Pour qu’une fourmi puisse passer en paix O, automne ! Chante en douceur Fête tes soupirs ! Fête tes douleurs Aïeul printemps, vaniteux a dévasté mon plaisir O printemps, pardonne – moi, dédie –moi ton sourire. Prête moi tes rivières, tes jardinets. Efface mon chagrin, fais chanter tes alouettes Viens pigeon .Etres féroces se font loin. Au fond de mon cœur, ton nid fait son coin. Titube, révérant, comme un roi. Revêts ta tiare, ton plumage en soie. Savoure ton pain au bout de mes doigts L’heure de l’Empire a quitté notre toit