Ils ont fait de ton amour un tabou Et sont venus à bout de tes soupirs, Respire ta liberté, elle t’appartient Même en prison Chahute tant que tu pourras Pour déranger leur virtualité Plantée entre deux mythes Juste à la lisière de la haine Entre ça et moi Enfouie dans leurs sourires Qui ne dessinent rien Et qui postillonnent l’indicible spirale Du tais-toi et crève tant que tu vivras Remue ciel puisque terre tremble Par amour pour toi Et tu le sais A force d’aimer Alambique leur regard Qui ne voit que des brumes Transformées en voile de couleurs ternes Autour de ton corps Qu’ils voudraient dissimuler Parce qu’il est plus beau Que le leurre Qui les ronge Sois femme et existe tant qu’ils tueront en toi L’humain Et renaît de leurs larmes fausses Jusqu’au clignotement de leurs yeux Aux lobes incorrects Qui recueillent des mots de guerre Car tu es la vie triomphante Gardienne de nos berceuses Caressant notre enfance Douce comme une soie de Chine Ne courbe pas l’échine Ca les rendra plus forts