Ô nuit d'espoir éclatant Dites-moi, dites-moi De quel vent d'amour intransigeant Tu siffles pour enrayer les appas De ce monde sclérosé, sans foi, ni loi
Ô journée mondiale de paix Dites-moi, dites-moi De quelle voix de pétition Tu amorces la finitude Des esprits de servitude !
Ô créatures intelligentes Dites-moi, dites-moi N'avez-vous pas perdu toute turpitude ? Ô Moi vaniteux et orgueilleux Quand la vérité te saute aux yeux Peux-tu ne pas croire ? N'as-tu pu défendre ton honneur Contre l'avoir, le pouvoir et la gloire ?
Désespéré, je plaide et je crie Ô arbres et buissons Ô création, grandeur infinie Dites-moi, dites-moi Avec vos bras tendus vers les cieux Ne vous revêtez-vous pas d'un sac rugueux ? Ne vous laissez-vous pas aplatir En signe de protestation jusqu'à en mourir ?
Ô animaux de la forêt Dites-moi, dites-moi Dans la poussière, ne vous roulez-vous pas En signe de lamentation ? Soulevant le vent violent du Sahara Suspendant dans l'air toute particule en cours N'appartenant pas à l'amour ?
Pétales des fleurs d'oranger Dites-moi, dites-moi Ne refusez-vous pas en ce printemps D'émaner votre parfum suave et envoûtant Ne vous ne tournez-vous pas vers le soleil des étés Le priant de s'éteindre