J’m’suis perdu’ dans tes yeux, inévitablement. Ils sont si vid’s de vi’ qu’on croirait le néant. Ton père était voleur, mais vraiment pas doué... Et pas la moindre étoile, il n’aura effleuré !
T’as tiré dans mon cœur, mais tu sais pas viser. Tu l’as juste éraflé, j’ai couru l’fair’ soigner. L’infirmière était douce, on a fait connaissance... Elle était d’jà marié’, franch’ment c’était pas d’chance !
Alors mon cœur t’a choisi’, comme à un buffet, Celui d’la cantine, on prend c’qu’y a de moins mauvais ! Final’ment tu m’plais pas, mais j’veux pas gaspiller. C’qu’il aurait dû choisir c’est le plat d’à côté.
Mon amour pour toi s’étendait comm’ la banquise, À mesur’ que l’temps passe, eh bien il s’amenuise ! À travers l’Sahara y’a des grains d’sable en masse Et chacun signifie : “Il faut vraiment qu’on casse !”
L’importanc’ du r’cyclage, on m’la bien rabbâchée, Mais je suis pas d’accord, parfois tout est à j’ter !