Tu cogites trop, douce esthète En femme cérébrale, tu extrapoles Tu t’inventes un tas d’épithètes Tu en fais d’une rue une mégapole Et si tu posais plutôt ta tête, Flamme-jumelle, sur mon épaule ?
Que tu sois Vénus, Aphrodite ou Isis C’est moi ton foyer; tu n’as où aller C’est moi ton pré et ton oasis A quoi donc bon de cavaler? Est-ce raisonnable que tu moisisses Loin des muguets de ma vallée ?
Ton âme m’appelle pour la royer Avec mes yeux si dolents Avec mes folies broyées Et mes rêves sanguinolents Ô pauvre coeur foudroyé Où sont ces mots consolants ?