Sur ta peau lisse Mes mains fiévreuses glissent Elles font leur patinage Sur ton corps qui nage Dans l’ivresse amoureuse Ta peau devient poreuse Absorbant mes caresses D’une infinie tendresse ! Elle redouble de velouté Et se dresse comme cloutée Par le ravissement Qui, ma douce, doucement Te transporte dans un monde D’une extase féconde. Tu m’ouvres ta forteresse Comme un chant d'allégresse Et de ta voix câline Teintée d’un doux spleen Tu me lances ce « je t’aime » A griser l’abstème !