Pendant que tu bouquines Je t'offre des caresses coquines Excitée, tu jettes ton livre À moi, désarmée, tu te livres Je fais ma séance d'effeuillage Sans le moindre bafouillage Je dégrafe ton soutien-gorge Je regarde tes seins qui regorgent De douceur et de tendresse Et rien qu'à les voir, c'est l'ivresse Tes jambes, ton entrecuisse Où ton foyer de feu si chaud Frétille de désir Sous les spasmes du plaisir Je le palpe avec mes doigts Bien comme il se doit Ah, mon Dieu, ton "feu" qui mouille Réclame mon tison qui bouille Tout dans ton regard me dit Que tu veux quelque chose d'approfondi Tu gémis de ta voix de petite fille Alanguie, tes beaux yeux brillent De cette envie souveraine d'être prise T'inquiète, ma douce, tu es comprise ! Ne me supplies pas, lentement j'arrive Je suis tout près de ta rive Je laisse un peu le feu te brûler Je t'entends fébrilement hurler Le temps que je fasse le tour Dans tes doux faubourgs Tes hanches, tes seins, ton cou Que j'aime beaucoup Réclament leur part de caresses Patience, chérie, rien ne presse L'amour réclame la nonchalance Pour davantage de succulence Je mets mes doigts dans tes cheveux Brûlante de désir, je te veux Femme qui lit, femme cérébrale Avant le voyage astral Au pays des mille voluptés Un soir d'été ! Femme cérébrale Qui se réfugie dans les livres Viens que je te délivre De tes poètes maudits Viens un dimanche Pour une nuit torride Qui durera jusqu'à lundi viens que j'applique sur tes rides De femme mûre Ma crème lubrique Pendant que tu murmureras d'ivresse des mots ésotériques Viens pour que je t'apaise Viens que je te baise Chez moi le mot "romantisme" Ne rime qu'avec "érotisme" Viens pour une baise brutale De quoi calmer ton Mental !