J'aurais voulu te glisser dans ton oreille Des mots d'Amour pleins de tendresse Et réinventer la paresse Sur ta peau d'un art pareil A celui d'un peintre de génie Ou d'un sculpteur talentueux. J'aurais voulu que mon nid Soit notre lit voluptueux Pour fêter ton anniversaire Avec éclat sur ta peau lisse Viens ma mie que je te serre Contre moi et te remplisse ! Viens que je te donne du plaisir Viens qu'en extase tu tombes Reine, dans les bras de ton vizir Mon lit, sans toi, est une tombe ! Viens que j'écrive dans ton jardin "Chérie, joyeux anniversaire !" Arrête de faire du boudin Je t'aime de toutes mes viscères ! Viens, je t'attends frémissante De mille fantasmes féminins Viens comme une adolescente Déguster mes désirs canins ! Viens, viens, je suis ton mâle Femelle de mes violentes envies Viens dompter ton animal Sans toi, la pauvre, il survit ! Viens que j'écrive sur tes seins Mes mots d'amour pleins de chaleur Et que je sème sur ton bassin, Ma douce, toutes sortes de fleurs ! Viens, viens, j'ai faim ton corps D'une faim longtemps inapaisée Ecoute le son de mon cor Qui vibre avec mes baisers ! Ô mer, je suis le paquebot Qui te traverse avec ardeur Je n'écris pas comme Rimbaud Je n'ai rien de sa grandeur Mais si j'écris aujourd'hui Ces mots à ton endroit C'est que je suis par toi séduit Etoile filante qui me broie ! Et si tu juges que je divague En m'accrochant à tes jupons Éloigne-moi de tes vagues Le mot "noyé" me correspond. A quoi il sert ? A quoi il sert Cet embargo que tu m'imposes ? Ma mie, joyeux anniversaire Que mon coeur en paix repose ! Que ta vie soit belle Même vécue loin de moi Tu resteras ma mirabelle A boire seul dans mes émois ! Tu resteras mes rêves exquis La grâce à jamais inégalable T'aimer est le minimum requis Pleure ô mon coeur inconsolable !