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Akylam Sagapo
Rêve indécent
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Akylam Sagapo
Rêve indécent
Assise sur mes genoux, ô, coureuse
Je suis saisi d'une fièvre torride
Mes mains parcourent ta peau aride
Assoiffée de caresses amoureuses.
Tes cheveux, ton cou et ta frimousse
M'électrisent en m'annonçant
Tes désirs refoulés mais puissants
Tes hanches déjà se trémoussent.
Naturellement nous nous laissons
Aller aux désirs. Une belle balade
Caresses, baisers et accolades
Le feu aussi donne des frissons.
Tes petits seins s'offrent à moi
Mignons et doux comme du coton
Ils se dressent comme deux pitons
Qui réveillent mes émois.
Ces doux fruits du paradis
Je les veux à moi sans partage
Quitte à te faire du chantage,
Aux autres qu'ils soient interdits !
Te voilà nue dans mes bras
J'ai brûlé tous tes vêtements
La nuit titille l'envoûtement
Je t’apprends l'art du tantra.
Toutes les parties de ton corps
Se réveillent de leur torpeur
Tu oses, tu fonces, tu n'as plus peur
Tu en veux encore et encore.
Ce temple sacré du féminin
Tu me l'ouvres avec ta grâce unique
J'y vais doucement, pas de panique
J'y verse un peu de mon venin.
Ce doux venin qui fait la vie
Je te le réserve dorénavant
Il est léger comme le vent
Salé et chaud comme tes envies.
Nos corps fusionnent dans l'ardeur
De nos baisers indolents
Nous devenons nonchalants
Nos sens palpent nos odeurs.
Tu gémis de joie et de douleur
La douleur d'avoir toutes ces années
Fait de l'Amour une rose fanée
Tu respires, tu reprends tes couleurs.
Tu redeviens enfin toi-même
Dans l'ivresse de tous les sens
Tu gommes les affres de tes absences
Tu ne nies pas que tu m'aimes.
Je me réveille de mon sommeil
Tu n'es plus là, mon lit est froid
Et je constate avec effroi
Qu'il n'est plus vrai mon vin vermeil.
Ce n'était qu'un rêve indécent
Comme un jour tu me l'as souhaité
Je ne vais pas l'ébruiter
Il aura lieu, je le sens !
Je le sens dans mes profondeurs
Aussi indécent puisse-t-il être
On l'écrira en toutes lettres,
Ce rêve, au cœur de la splendeur !