Je reviens de me promener A la décharge municipale Où j'ai cherché parmi les cendres Les épaves et les détritus Si on n'y a pas mégarde Déposé notre amour foutu Mais je n'ai rien décelé Si ce ne sont les vieilles traces De quelqueq gros rats affamés Qui sont allés là-bas comme moi Pour fouiller dans ce grand merdier.
Le bois crépite dans la cheminée Mais c'est pas mieux qu'à l'extérieur Il est vrai qu'il n'y a que toi Qui savait si bien réchauffer Mon coeur quand il a froid.