A suivre un monde écervelé Dans sa course contre le temps Oui, reste et surtout prends le temps De pouvoir vivre hors du temps Rappelle-toi que je suis là Et regarde comme je suis las D'avoir jusqu'ici tant perdu De ce temps qui ne revient plus.
Tu ne veux pas être un homme Angoissé par la fuite du temps.
Toi, malheureux comme les pierres Mais la conscience plus que tranquille Tu mets tes souvenirs en conserve Pour tes hivers de retraité.
La banlieue dans ta bouche Prend un petit air de bout du monde Y a vraiment que les grandes personnes Pour s'amuser d'être des enfants.
Et c'est tellement plus beau Lorsque tout ça est inutile.