Ton bec de fourmi, Ta langue si tortaille Et ce front de détritus.
Bien loin, L'ombre d'une enfance morteglue, Tuée peu à peu par les autres, Et par toi aussi Crassnovar.
Rien pour ranimer cela. Le soleil est dans la poix Tout est tiré à double tour. Les voies sont farcies de crêpes.
La visque, Tu entends, la visque. Tu en veux, Jamais rassasiée.
Et cette vocation de t'enmonstrer! Personne n'y peut rien, Pauvre Crassnovar. Pas même toi.
Crassnovar, O Crassnovar!
Toi S'agenouillant devant toi Toi au maximum de toi Toi au superlatif de toi Toi à l'infini du plein de toi Toi devant toi, débordant de toi Toi irréelle, hors de tout sauf de toi Toi hurlant de dégoût pour ce qui n'est pas toi Toi au milieu de toi pour toi
Et ton coeur, Crassnovar, ton coeur ? Ombre d'une ombre qui n'existe pas.