Pauvre âme meurtrie Par tous les plaisirs de la vie Les paradis artificiels J'ai voyagé à travers ciel Jusqu'aux portes de l'enfer J'ai réuni mes forces et j'ai brisé mes fers Mon âme est désormais si loin Que je ne peux plus faire le point Sur mes doutes et sur mes peurs Et pourtant chaque nuit je pleure Tant de mes blessures saignent encore Moi qui me croyais le plus fort Au point d'oublier les souffrances Pour ne vivre que d'espérance J'aurais voulu aller plus loin Me lancer des défits sans fin Mais bat un coeur d'enfant blessé Dans mon corps d'homme un peu blasé Ce coeur aime les rêves impossibles Même ceux qui semblent inaccessibles Il ne me reste qu'à lutter Et à vouloir devoir grandir Dans un monde où tout n'est Pas seulement fait que de plaisirs.