Tu as espéré en plusieurs valeurs Les as hurlées pour les proclamer Les déceptions t’ont recouvrées J’ai alors murmuré aux bruants endormis…
Il y a de ces aurores Légèrement diaphanes Où tes sens soupirants Se joignent aux clameurs De la folle chevauchée des saisons Soutenant toute l'activité De tes délires escamotés
Tu sais pouvoir Être solide comme le chêne T'imprégner l'âme de lumière Jouir du bonheur avec abondance L'ébène comme dénigreur
L'éternité figée sous tes paupières Apaisant tes bistres iris Ton corps, ton esprit se fusionnant La douce vague de la loyauté Refluant tes fragiles chimères
L'été de tes certitudes Maintenant, dégivre ta conscience Cristallise ta déraison acquise de nier Réchauffe le flot intermittent de tes joies
Maintenant, tu déambules pied nu À travers les majestueuses plaines Retrouvant sans cesse, un boisé Les lueurs excluent les ombres Pour que tu puisses, finalement De toutes tes fibres, te prélasser...