La terre se met en boule, Elle ne tourne plus rond Une poussée de fièvre En serait la raison. La vieille dame se meurt De notre déraison Et pourtant le soleil En connaît un rayon Il pourrait nous aider Pour une guérison. Quant aux vents, eux non plus Ne manquent pas d'énergie, Faisons appel à eux Avant son dernier souffle Mais nous nous acharnons Dans nos fatales errances Infligeant à la terre De cruelles souffrances Malgré ses tremblements Détruisant la maison De toutes nos enfances Quand nous réagirons Sera t il encore temps Je crains que ce poème Ne soit une oraison.