Vos
poèmes

Toutes ces maladies
Dont on connaît le nom
Qui pourrissent la vie,
Ah bon !

Tellement de choses à vivre
Et si peu de vivres
Qu’on m’enterre.
Comment terre
Affames-tu les hommes ?

Une pelletée que j’enlève,
Une pelletée que je remets
Sur la pauvreté,
Et la mort qui se lève
Dans les os ou les pensées.

Et puis le lien s’effiloche,
La corde raide,
Plus on s’accroche
Au fil de l’aide.