Et la vie chante en moi aux rêves de tes gestes Des tourbillons sans fin aux musiques célestes… Envolés, envolés à l’aube de l’amour Sur des nuages-feux nos corps en demi-jour
… Je balbutie l’ivresse et ma lèvre à ton sein Étoile des frissons aux galbes de l’instinct… Ma main glisse à tes doigts et tes yeux enivrés Sur mon corps vont l’amour où ma peau enfiévrée
À ta peau s’étourdit de chaleur amoureuse Et ton ventre à l’envie de caresses s’étoile… Je rêve l’infinie, l’immense et délicieuse Étroite retenue qui partout nous dévoile…
Nous ne somm’s en ce monde… et nos bouches s’appellent… À ta rivière exquise se noie l’arc-en-ciel Dont l’ivresse éblouie de nos sens essaimés Éclate sous l’orage et dans l’éclair… s’aimer.