A venir elles ont tardé Il faut parfois du temps Beaucoup de temps Des heures des jours des semaines Mais à présent elles sont là Présentes au coin de l’œil Fleurs de sel et d’eau qui ruissellent
Je ne veux pas les arrêter A quoi servirait-il Au contraire j’appuie sur la blessure Consciencieusement Et de tout cœur
On aime Vous le savez On aime toujours une image autrefois devinée Dans le jardin d’enfance L’image a pris corps dans un corps de femme Et la femme s’en est allée
Rien d’autre à faire que de purger Au plus vite au plus fort Ce cœur Cette blessure d’image incarnée Que l’on pensait unique
A venir elles ont tardé Oui mais Elles seules sont faites pour durer Au point d’en devenir Notre seule vérité
Après Au fond après Lorsque l’amour est morte et les larmes venues Il est beaucoup plus facile d’en parler