Le paradis est–il perdu Dans un monde injuste et sourd Où chacun le cœur assombri Ne voit plus que d’une tour Notre espoir a t-il su éclairer L’étoile sur nos parcours Quand nos peurs trop souvent ressassées Nous font perdre l’amour
Quand nos rêves trop vites oubliés Ne sont plus qu’un symbole ! Quand l’imagination perdue Ne crée plus, nous affole La solitude et l’ennuie nous isolent Nous berce dans l’oublie Le climat où nous sommes A t’il perdu toutes formes.... d’art de vivre
Ces êtres doués de vie Ont ils le moteur en panne N’ont peut-être plus envies Ont perdu la flemme Je briserais ces mûrs pour le bleu de l’azur Ce carcan où tu dors pour de nouveaux décors
J’ai connu d’autres paysages où les enfants de ton âge Allaient courir sur le sable d’un amour véritable Bercés par le vent, naviguent sur les océans Où les machines et l’argent ne remplacent plus les gens