Quand des spectateurs en liesse Portent le masque de la cruauté Le combat est victorieux Quand le combat cesse
Comme une torche dans la nuit Dans l’amphithéâtre de la barbarie Spartacus casque sous le bras Contre l’esclavage se bat
Entre palmiers dans l’arène Et puanteur de Colisée Spartacus brise ses chaînes Rêve soudain de liberté
Son véritable ennemi est la foule Avide de cruauté quand le sang coule Une hémorragie, une tuerie Fractures, contusions, longue agonie
Sans vergogne, le public attend la mort Les armes sont de taille pour seul pesant d’or Au signal les esclaves deviendront ennemis Certains soignés par Galien comme par magie
Pouce vers le bas seront égorgés Par des Romains sans pitié Spartacus voulait interdire l’argent Flan du Vésuve, pionnier d’un monde meilleur
Les maîtres du monde aux jardins privés Ont une horde d’esclaves à exploiter Société sans classe, non politisée Leur seul problème est d’accumuler
Des richesses sur le dos de pauvres gens Partisans d’ambitions différentes Dans les abysses les hommes peuvent tomber Quand le meurtre est leur divertissement
Spartacus a signé liberté Sur le mémorial des guerres de son temps Un linceul entaché de sang Souligne les souffrances endurées
La croix symbolise la pénitence Des esclaves rebelles pour rien crucifiés Des raisons futiles de pouvoir et d'argent Massacrent des gens depuis la nuit des temps