Homme libre, toujours tu chériras les vers. Tu chériras toujours tes visions de poète Et cette liberté qui te remplit la tête Apaise ton vieux coeur dans ce monde en hiver.
Homme que rien ne lie, ne soit pas trop amer. Tu as la liberté de ces vols de mouettes Qui planent loin du sol, et très loin des gazettes, Montant vers ce soleil où ton âme se perd !
Homme libre, c'est sûr, tu n'as aucune entrave, Tu t'es débarrassé de la boue, de la bave, Mais cette liberté, tu vas la payer cher !
Tu seras torturé de liberté en somme Et peut être qu'alors tu vivras en enfer... C'est le prix à payer quand on aime les hommes.