Le printemps arrivait pour rajeunir le Temps. Le Temps devenu vieux renaissait sous ses langes, Et comme l'angélus réjouit les choeurs d'anges, Mon coeur s'est égayé des clochettes du temps.
Car le Temps nouveau né s'en est venu d'antan Agiter ses grelots sur les vieux murs des granges, Faire fleurir les prés et chanter la mésange Dans la pure harmonie des clochettes du Temps.
Au fond de ton regard illuminé d'étoiles La nouvelle saison vient arrimer ses voiles Où tintent tendrement les clochettes du Temps.
Là bas, dans les forêts que verdissent les feuilles, Vont tintinnabuler les clochettes du Temps Qui tissent les parfums subtils du chèvrefeuille...