Maintenant que je suis assis sur cette chaise Avec de l'énergie comme un plat de navets Rien pour me motiver, même pas un ave, J'ai le cerveau battu par un tas de fadaises !
Le croirais-tu, petit, que j'ai été balèze, Que je courais sautant bruyères et genêts, Que je montais, tu vois, tout là-haut, au sommet, En courant, en chantant, par frimas ou fournaise ?
Et maintenant, petit, que je suis mou et las, Que je me fais l'effet d'un pet de cancrelat, C'est maintenant, tu crois, que je serais rentable ?
C'est, tu crois, maintenant que je vais travailler Mieux encore qu'avant, ramolli et minable?? Tu es fou, mon petit ! Laisse moi sommeiller...