Acrostiches frappées au coin de mes fadaises, Vous que j'ai extirpées de rêves méconnus Pour célébrer vos noms, Ô belles inconnues Qui passiez sans me voir arder dans ma fournaise
Sonnets qui consumez mes souvenirs de braise Quatrain mélancolique issant de mon coeur nu Posé comme une fleur sur un rêve avenu, Ballades déclamées au gré de mes malaises
Vous vivez de mon cœur, de ma vie, de mon sang, Que je jette en pâture au quelconque passant Le cerveau pantelant et le regard atone
Qui ne voit dans ces vers où passent des clameurs Que des mots sans idée, des déchets de neurones, Creux, insignifiants, sans attrait, sans saveur...