Lumière et reflet d'or, fumeuse évanescence, Des paysages flous comme un rêve cassé, Gestes fins et menus dans un jour caressé Ouvrant l'écrin brumeux d'une éternelle absence.
Visages de pâleur et de douce fragrance Sous les chapeaux ombrants de grands yeux angoissés, Moustaches avivant un air intéressé Par des cous aux blancheurs d'une étrange décence.
Nus alanguis et lourds de charpentes charnues Aux yeux toujours vibrants de pitiés inconnues Et aux mains cramponnées à des tissus brumeux.
Univers lumineux où flotte un voile noir, Comme s'en vient la nuit après un jour heureux, L'espoir s'évanouit au pinceau de Renoir...