Comme de jaunes poussins se mettent à pépier Les branches de mimosas plient sous le poids des fleurs Le vent cambrioleur qui ne laisse pas de trace Qui porte aux doigts des pierreries des bagues d’or Qui se pare de plumes et s’entoure de palmes Qui porte au cou des perles de pluies de fins diamants Des écharpes aériennes des étoffes éthérées Que certains considèrent comme un aigrefin Qui passe comme un renard dans un poulailler Le vent qui les enlace se charge de parfums