Quand on prend le métro pas de quoi se pâmer C'est pas comme quand on prend l'avion ou même le train Il n'y a pas d'espoir d'apercevoir la mer Ni même de découvrir des sites exceptionnels
Il n'y a rien à voir c'est un monde souterrain Des galeries sans fin et de sombres tunnels Faut pas a s'attendre à voir des paysages lunaires Des couples d’amoureux peaufinent leurs numéros
(Il faut dire quand on aime on en fait jamais trop) Des figurants masqués se prennent pour des héros Des hommes parlent de retraite quand d’autres crient victoire
Des usagers blasés s’observent sans se voir Toujours la poésie se mêle à l’ordinaire Forcément toutes ces lignes ça raconte des histoires